Les grandes vacances viennent de s’achever et nos enfants ont fait leur rentrée.
Les jours raccourcissent et l’automne arrive à grands pas.
C’est le moment de stimuler leur système immunitaire afin de prévenir les affections hivernales en faisant le plein de vitamines, minéraux, oligo-éléments, mais aussi d’exercices en plein air, de détente et de sommeil réparateur.
Quelques conseils pour que nos enfants abordent cette nouvelle année scolaire en pleine possession de leurs facultés physique, mentale et émotionnelle.
Faites le plein de fruits et de légumes
Les aliments spécifiques à l’être humain (y compris les petits d’hommes) sont les fruits et légumes crus, afin d’obtenir un maximum de vitamines et minéraux nécessaires à l’entretien et à la régénération de notre organisme.
Ils devraient représenter au moins 50 % de notre alimentation.
Choisissez-les à maturité, de saison et de préférence locaux et biologiques. Les végétaux exotiques permettront cependant d’apporter de la diversité. Et n’oubliez pas les bonnes graisses végétales : avocat, olive, noix de coco, amande et noix diverses, huile d’olive et de colza (toujours de première pression à froid : les huiles raffinées sont antiphysiologiques). Les amandes, noix et autres fruits à coque devront être trempés une nuit et bien rincés pour éliminer l’acide phytique qu’ils contiennent et qui empêche la bonne assimilation des minéraux. Ajoutez également des fruits séchés (abricot, raisin, datte, figue…) excellents pour le système immunitaire et qui comblent les envies de sucre.
Choisissez des protéines de qualité
Beaucoup de parents se focalisent sur l’apport en protéines. Les recommandations de l’OMS pour les enfants sont de 0,8 à 0,9 g de protéines par kg corporel et par jour, En France, un enfant en consomme en moyenne 2 g, voire plus ! Rappelons que le lait maternel ne contient que 1% de protéines soit 3,5 fois moins que le lait de vache.
Bannissez le lait de vache qui n’est pas adapté à l’être humain (il a pour objectif de faire prendre plus de 130 kg au veau en l’espace de 6 mois !). Différentes études scientifiques ont mis en évidence des liens de cause à effet entre la consommation de lait de vache et le diabète de type 1. Et une étude de l’université médicale de Harvard a conclu que la consommation de lait n’avait aucune incidence pour diminuer le risque de fractures.
Privilégiez le lait d’amandes, de noisettes ou de noix de coco. Ils peuvent être facilement réalisés à la maison (recette à venir dans un prochain post).
De leur côté, les fromages de chèvre et de brebis sont mieux tolérés par l’organisme et contiennent moins d’antibiotiques. Et vous pouvez confectionner de délicieux fromages végétaux (recette à venir dans un prochain post).
Limitez la consommation de viande rouge et de charcuterie. Plusieurs études démontrent que la consommation de viande rouge et de charcuterie augmente les risques de cancer (colon, œsophage, foie, pancréas et poumon) et ceux de maladies cardiovasculaires.
Evitez également le saumon surchargé en métaux lourds, même celui d’élevages biologiques. Privilégiez les petits poissons gras (sardine, anchois, harengs, rougets) riches en oméga 3 qui favorisent les capacités cognitives et l’équilibre émotionnel.
L’œuf est également une très bonne source de protéines. Préparez-les peu cuits (coque ou mollet).
Adoptez généreusement les protéines végétales (chanvre, quinoa, fruits à coque, ortie contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels à l’organisme). Quant à elles, les graines germées sont 20 fois plus riches en protéines et 4 fois plus en fer que dans la viande rouge ! Une cuillère à soupe de graines germées par jour est suffisante. De plus, les enfants trouveront très amusant de faire germer leurs graines. Alors investissez dans un germoir et suivez le mode d’emploi avec eux.
Ajoutez également à leur menu des algues qui sont extrêmement riches en protéines, vitamines, minéraux oligo-éléments et chlorophylle. Vous pouvez utiliser facilement des mélanges d’algues en paillettes (salade du pêcheur) à saupoudrer sur les salades ou à incorporer aux potages et jus de légumes. Vous pouvez aussi réaliser de délicieux tartares d’algues (recette à venir dans un prochain post).
Limitez les sucres raffinés
Seuls les sucres des fruits et des légumes sont indispensables à notre organisme. Ils apportent des glucides diffusés progressivement dans le sang au fur et à mesure des besoins, grâce notamment à un apport important de fibres.
Quant au sucre raffiné, à long terme, sa consommation favorise de nombreuses maladies (obésité, caries, diabète…). Il intervient également dans les troubles d’hyperactivité. De plus, il a été démontré par plusieurs études que cette substance est plus addictive que la cocaïne !
Limitez donc au maximum bonbons, gâteaux, biscuits, glaces, sodas, céréales du petit-déjeuner, qui en contiennent de grandes quantités. Et de façon générale, tous les aliments préparés industriellement (y compris les plats salés !).
Sachez également que les céréales raffinées et/ou cuites se comportent dans notre organisme comme le sucre blanc. Elles ne doivent pas faire partie de l’alimentation quotidienne mais être considérées comme un « aliment plaisir » et être consommées occasionnellement.
Préparez des goûters sains
Faîtes la part belles aux fruits pour le goûter de vos enfants. Des fruits frais à la croque ou en jolies salades multicolores. Quelques fruits séchés (dattes, figues, abricots, raisins, baies de goji) et fruits à coques (amandes, noisettes, cajou). S’il n’y a pas de biscuits ou autres gourmandises, vos enfants sur jetteront sur les fruits. C’est aussi une question d’habitude.
Et pour éviter toute frustration, confectionnez à l’occasion des gâteaux maison à base de farine de sarrasin, amande ou quinoa. Utilisez du sucre complet ou mieux du rapadura et de l’huile d’olive à la place du beurre.
Fuyez les boissons du commerce trop riches en sucre et les jus de fruits (même faits maison). En effet, l’élimination des fibres augmente l’indice glycémique des fruits qui se comportent comme du sucre raffiné. Préparez des infusions (mélisse, menthe, hibiscus…) que vous pouvez servir froides et/ou légèrement édulcorées avec du miel. Pensez également aux hydrolats (menthe, fleur d’oranger, lavande…) en ajoutant quelques gouttes dans un verre d’eau… un vrai régal.
Aidez vos enfants à déstresser
Nos enfants sont confrontés à de longues journées scolaires épuisantes tant du point de vue physique, que mental ou émotionnel.
A leur retour à la maison, vous pouvez les aidez utilement en les accompagnants vers la décompression. Pratiquez avec eux la respiration consciente, en position assise ou couchée. Prenez ensemble quelques respirations profondes. Inspirez profondément en gonflant le ventre. Expirez en expulsant tout l’air des poumons en dégonflant le ventre. Vous pouvez placer une main sur votre ventre pour mieux le ressentir. Visualisez l’air frais qui entre dans votre corps, puis l’air plus chaud qui en ressort. Cette technique leur apportera :
- un meilleur contrôle de leurs émotions (peur, colère, anxiété…)
- une relaxation totale
- un fonctionnement optimal de leur esprit
- une meilleure évacuation des toxines
- une amélioration de leur confiance en eux
- la régulation de leur rythme cardiaque.
Et vous bénéficierez également de tous ces bienfaits.
Contrôlez l’accès aux écrans
Bannissez les écrans en fin de journée. En effet, l’exposition aux téléviseur, ordinateur, portable, tablette, provoque l’excitation du système nerveux et empêche l’endormissement.
D’autre part, l’Académie de médecine de pédiatrie a constaté que le temps passé sur les écrans par les enfants limitait le temps consacré aux autres activités qui participent à leur construction physique et mentale (jouer, étudier, discuter ou dormir). L’institution souligne que le fait d’avoir une télévision dans sa chambre et/ou d’avoir une activité sédentaire devant un écran plus de deux heures par jour a une incidence directe sur le surpoids et l’obésité.
De nombreuses études montrent que l’utilisation immodérée du numérique affecte négativement résultats scolaires, langage, concentration, goût de l’effort et capacité de récompense différée (indicateur de la future réussite scolaire et/ou professionnelle). En chassant l’ennui de la vie des enfants, les écrans altèrent aussi le développement de leurs capacités créatives. Enfin, d’autres études ont démontré la nocivité de l’utilisation des écrans pour les yeux.
Ces résultats confirment les craintes des professionnels de santé de la petite enfance, qui, depuis quelques années, dénoncent une altération du développement moteur et mental des jeunes enfants trop exposés.
Je ne peux que vous recommander de faire découvrir (ou redécouvrir) à vos enfants les joies innombrables de la lecture. En fin de journée, elle les accompagnera en douceur vers un sommeil réparateur. Pensez à les inscrire à la plus proche bibliothèque.
En conclusion, faites de votre mieux : le « métier » de parents étant certainement l’un des plus complexes au monde !