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3 mars 2021alimentation / Recettes cruesPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Je vous propose aujourd’hui un dessert somptueux qui ravira les amoureux du chocolat. Le cacao cru enchantera sans conteste le palais des plus difficiles. N’ayant pas subi les affres de la torréfaction, il a, de plus, conserver tous ses merveilleuses propriétés nutritives. J’ai réalisé cette recette grâce au sublime livre de Marie-Sophie L “L’instant cru” que je recommande vivement à tous les gourmets. Les proportions sont indiquées pour 3 cercles à pâtisserie de 8 cm de diamètre. Le fond des tartelettes Broyer finement dans un robot à lame en S, 40 g de poudre de cacao cru, 50 g d’amandes, 20 g de sucre de coco, 1 petite pincée de sel gris, pour obtenir une préparation sèche et sableuse.  Ajouter 30 ml d’huile de coco fondue doucement au bain-marie. Broyez à nouveau légèrement. Répartir au fond de 3 cercles à pâtisserie tapissés de papier sulfurisé huilé.  Bien tasser de manière à obtenir une croûte qui durcira au froid. Faire patienter au réfrigérateur le temps de préparer la ganache au chocolat. La ganache au chocolat Mélanger dans un blender puissant, 250 ml de sirop d’érable, 125 g de poudre de cacao cru, 120 g d’huile de coco fondue doucement au bain-marie, 1 belle cuillère à soupe de café très fort (facultatif), pour obtenir une ganache onctueuse. Faire couler cette ganache sur vos fonds de tarte. Laisser reposer au froid au moins 3 heures. Le plus difficile maintenant va être d’attendre !!! Et si vous souhaitez assouvir vos irrépressibles envies de chocolat, découvrez une tablette toute crue ICI. [...]
16 septembre 2020Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Pour beaucoup, cette pratique n’est qu’une perte de temps et pourtant de nombreuses études scientifiques démontrent ses bienfaits. Méditer ne prend pas forcément beaucoup de temps, c’est gratuit et aucun effet secondaire défavorable n’a été observé. Pourquoi alors se priver des atouts que nous pouvons en retirer ? Faisons ensemble le tour de ce que cette pratique peut nous apporter. 1. La méditation favorise le bien-être mental Plusieurs études ont démontré que la méditation a un effet favorable sur notre bien-être mental en limitant les symptômes dus au stress, à l’anxiété réduisant les risques de dépression améliorant l’humeur.   2. La méditation stimule le cerveau D’autres études ont montré que la méditation a un impact direct sur notre cerveau en augmentant la quantité de matière grise dans les zones liées à l’apprentissage, à la mémoire, à la concentration, au contrôle de nos émotions réduisant l’hyperactivité et l’impulsivité chez les personnes ayant un déficit d’attention.   3. La méditation réduit la douleur D’autres études ont pu montrer que la méditation permettait une réduction de la douleur de 40 à 50 % après 5 mois de pratique. 4. La méditation serait bonne pour notre santé cardiovasculaire Selon d’autres études, cette pratique permet de réduire le rythme cardiaque et respiratoire ainsi que la pression sanguine. L’une d’entre elle démontre que les participant ayant suivi des séances de méditation avaient réduit leur risque d’accidents cardiovasculaires de 48 %. 5. La méditation est favorable à l’immunité Une étude a montré que la méditation de pleine conscience a des effets sur les gènes : les gènes pro-inflammatoires sont moins exprimés, ce qui explique que l’organisme se rétablit plus facilement après une situation stressante. Dans une étude qui a comparé la mindfulness à d’autres interventions (musicothérapie, exercice, éducation à la nutrition), les techniques de cette dernière étaient les plus efficaces pour soulager les symptômes inflammatoires. 6. La méditation nous aide à mieux vieillir Lors de chaque division cellulaire, les télomères, partie non encodée située aux extrémités des chromosomes, s’usent et se raccourcissent jusqu’à engendrer une perte du code génétique. Mais la bonne nouvelle, c’est l’existence de la télomérase, enzyme capable d’inverser le processus de vieillissement en synthétisant de nouvelles séquences télomériques qui protègent les télomères de l’usure et donc du vieillissement (découverte ayant donné lieu au prix Nobel de médecine en 2009). D’autres parts, des études ont confirmé que le stress a un impact négatif sur la longueur des télomères et que les personnes qui méditaient avaient des télomères plus longs. En conclusion Je ne peux donc que vous conseiller de consacrer quotidiennement quelques minutes de votre temps à cette merveilleuse pratique. Et pour vous y aider, je vous indique ici quelques liens utiles : Une belle méditation guidée : Ou tout simplement, une musique inspirante : Bonne pratique. [...]
28 janvier 2020alimentation / Recettes crues / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com/ Si vous cherchez un petit dessert rapide et incomparablement savoureux, ne cherchez plus. La recette vient d’être validée par ma petite-fille, petite gastronome en herbe : trop bon ! En effet, quoi de plus facile, si ce n’est de déguster les fruits à la croque, que cette magnifique crupote. J’ai presque honte de vous proposer une recette. Cependant, nous allons d’abord faire le tour de ses nombreux bienfaits santé. Les atouts santé de la pomme Sa grande richesse en antioxydants (flavonoïdes, polyphénols, vitamine C) lui permet de lutter contre les effets nocifs des radicaux libres et ainsi de prévenir de nombreuses maladies : cancer, troubles cardiovasculaires, infections (notamment des voies aériennes)… Elle contient également des fibres solubles qui stimulent notre système immunitaire. Ces fibres favorisent la communication entre les leucocytes (cellules du système immunitaire). Elles jouent un rôle essentiel dans la lutte contre les infections, cancers (poumon, colon) et autres pathologies. Grâce à ses pectines, elle permet de réduire le taux de cholestérol (LDL) sanguin ainsi que le gras viscéral.  Selon une récente étude, la consommation de pommes sous forme de fruit frais réduirait ainsi l’incidence du syndrome coronaire aigu (SCA), en particulier chez les hommes (angine de poitrine, infarctus du myocarde). Pour faire le plein de ces excellents nutriments, j’ai choisi de les consommer tout cru. Et si vous souhaitez en savoir plus sur ce choix, vous pouvez lire mon article sur la cuisson ICI. Je vous conseille également de conserver leur peau et donc de choisir des fruits biologiques que vous trouverez à la Biocoop de Vaison La Romaine. Les bienfaits de la poire Vous pouvez retrouver tous les bienfaits de ce merveilleux fruits dans l’article consacré à la recette des “Divines tartelettes crues poires cacao” ICI. La recette simplissime Deux possibilités : sans la peau des fruits pour un résultat soyeux à souhait ou avec la peau pour conserver l’ensemble des micronutriments. Pour 4 personnes. J’enlève le cœur de 6 pommes et d’1 poire et je mixe au blender avec une pincée de cannelle en poudre. Et c’est tout !!! Il n’y a plus qu’à se régaler. [...]
14 janvier 2020Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Margot MOQUET, sophrologue certifiée RNCP et moi-même vous proposons une journée « naturo-sophro » sur le thème « VIVRE SES EMOTIONS ». Nos émotions sont souvent perçues comme des tendances excessives, négatives ou positives qu’il faudrait savoir “gérer”. Et s’il ne fallait pas tout simplement les apprivoiser, les vivre en essayant de mieux comprendre leurs messages et leurs impacts sur notre corps ? La Sophrologie et la Naturopathie offrent des solutions complémentaires pour vivre de façon harmonieuse et respectueuse nos émotions.  Programme de la journée du 1er février 2020 Au foyer rural de SEGURET 10h-12h30 : Matinée Sophrologie pour comprendre ses émotions Atelier “Mes émotions et moi” Conférence “Les émotions et notre cerveau” Atelier Sophrologie : utiliser les ressources du corps et du mental pour cultiver les émotions positives 12h30 : Déjeuner (prévoir un pique-nique) 13h30 – 16h : Après-midi Naturopathie pour apprivoiser ses émotions grâce à l’alimentation les fleurs de Bach la phytothérapie l’aromathérapie la gemmothérapie et d’autres approches (ostéopathie, réflexologie, cohérence cardiaque…). Tarif : 40 euros Un supplément de 5 euros sera demandé aux personnes qui ne sont pas adhérentes à l’association du Foyer rural pour couvrir leurs frais d’assurances Inscription au 07 67 74 82 52 Effectif : 12 personnes maximum. L’atelier ne sera mise en place que si l’effectif minimum de 4 est atteint. Télécharger le programme ICI [...]
28 octobre 2019alimentation / Bien être / santéMargot MOQUET, sophrologue certifiée RNCP et moi-même vous proposons une journée « naturo-sophro » sur le thème « se libérer du stress ». Souvent définie comme la maladie du siècle, le stress semble avoir envahi nos vies. 75% des consultations médicales seraient dues (de façon directe ou indirecte) au stress. Il existe pourtant des solutions naturelles pour apprendre à réguler le stress qui, à l’origine, est une réaction saine qui permet à notre organisme de s’adapter à un évènement. Cette journée proposera des ateliers pratiques et des conférences pour vous permettre de vous libérer du mauvais stress et avancer ainsi vers une plus grande harmonie au quotidien. Programme de la journée du 23 novembre 2019 Au foyer rural de SEGURET Matinée  Atelier « Le stress et moi » pour mieux se comprendre et apprendre à gérer le stress Conférence La mécanique et les hormones du stress : pour comprendre le stress du point de vue physiologique et psychologique Atelier Sophrologie : utiliser les ressources du corps et du mental pour se libérer du mauvais stress Déjeuner de 13h à 14h (prévoir son pique-nique) Après-midi Conférence-atelier naturopathie pour comprendre, prévenir et évacuer le stress grâce aux ressources notamment de l’alimentation, de la phytothérapie, de l’aromathérapie et de la gemmothérapie.   Tarif : 40 euros Un supplément de 5 euros sera demandé aux personnes qui ne sont pas adhérentes à l’association du Foyer rural pour couvrir leurs frais d’assurances Inscription au 07 67 74 82 52 Effectif : 12 personnes maximum. L’atelier ne sera mise en place que si l’effectif minimum de 3 est atteint. Télécharger le programme ICI [...]
7 octobre 2019alimentation / Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com La fleur d’hibiscus Riche en polyphénols, elle permet de protéger nos cellules de l’effet des radicaux libres. Elle lutte ainsi contre le vieillissement prématuré des cellules et le développement de certaines maladies liées au vieillissement (cancers, Parkinson, Alzheimer, etc…). En outre, plusieurs études ont démontré que son infusion réduisait la tension artérielle très efficacement et permettait de prévenir les maladies cardiovasculaires. D’autres études ont montré que, consommée au moins une fois par jour, elle permet à l’organisme de lutter contre la résistance à l’insuline. Elle peut aider à stabiliser et maintenir un bon taux de glycémie chez les personnes atteintes de diabète de type 2. La fleur d’hibiscus soulage également les refroidissements et les inflammations des voies respiratoires Ses propriétés diurétique et antiseptique permettent de traiter les infections urinaires et de prévenir les calculs rénaux. D’autre part, plusieurs études ont montré qu’elle augmentait notre métabolisme de base. Elle nous aide ainsi à retrouver ou maintenir notre poids de forme. D’autres études ont établi que certains bio-flavonoïdes présents dans la fleur d’hibiscus pourraient lui permettre de lutter contre la dépression. Contre-indications Par principe de précaution, la consommation d’infusion d’hibiscus est déconseillée chez les femmes enceintes et allaitantes. D’autre part, consommée en grande quantité, elle peut être nocive pour le foie. Il est donc conseillé de ne pas dépasser 8 tasses par jour. La recette Je dépose une belle cuillère à soupe de fleurs d’hibiscus et un bon centimètre de racine de gingembre frais dans un litre d’eau de source froide. Je porte à ébullition et je laisse frémir une vingtaine de minutes. J’éteins le feu et j’ajoute une cuillère à soupe de menthe fraîche que je laisse infuser une dizaine de minutes. Et pour finir, je laisse fondre une cuillère à café de miel mais cela est facultatif. En hiver, lorsque la menthe fraîche n’est plus disponible, j’utilise soit une belle cuillère à café de menthe séchée ou bien 50 ml d’hydrolat de menthe. Pour conserver les propriétés de l’hydrolat, je l’intègre à la préparation refroidie. Ce breuvage est aussi appréciable tiède que froid et en toute saison. Aussi beau que bon, cette boisson peut être adoptée à chaque fois que vous avez envie d’un petit apéro sans alcool. [...]
20 juillet 2019alimentation / Recettes crues / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – http://vidagogie.com/ Après le jus vert que je vous ai proposé au printemps, et que vous pouvez retrouver ICI, je vous invite à découvrir ce magnifique jus aux couleurs de l’été qui vous apportera un maximum de micronutriments (minéraux, oligoéléments, vitamines, antioxydants…) qui font souvent défaut dans notre alimentation cuite et ultra-transformée. Il vous hydratera avec une eau de qualité. Vous pouvez lire ou relire ICI mon article sur la canicule. La recette J’ai passé à l’extracteur de jus 6 petites carottes, 1/4 de poivron rouge, 1/3 de fenouil, 1 orange, 1 cm de gingembre frais et 2 cm de curcuma frais. La carotte La carotte est riche en bêta-carotènes, puissant antioxydant, qui ralentit le vieillissement, améliore l’état de la peau, favorise la cicatrisation et renforce notre résistance aux ultra-violets. Des études ont démontré que sa consommation permettait de prévenir les maladies cardiovasculaires, certains cancers ainsi que des maladies liées au vieillissement (cataracte). Plusieurs caroténoïdes sont également des précurseurs de la vitamine A, c’est-à-dire que le corps les transforme en vitamine A selon ses besoins. La consommation de carottes favorise donc la vision nocturne et prévient de la dégénérescence oculaire. En outre, compte tenu de son taux élevé de phosphore, associé à la vitamine A, la carotte participe au renforcement des os et des dents. Enfin, elle contient de nombreuses fibres solubles qui peuvent contribuer à la normalisation des taux sanguins de cholestérol, de glucose et d’insuline. Elle est donc particulièrement recommandée pour la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2. Le fenouil Tout comme sa copine la carotte, le fenouil est riche en antioxydants et prévient le développement des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies liées au vieillissement. Riche en fibres, il participe à l’amélioration du transit intestinal. Le fenouil contient des polyacétylènes, composés capables d’empêcher la multiplication des cellules cancéreuses et ayant des effets anti-inflammatoires et antibactériens. Le fenouil est également riche en vitamines du groupe B notamment la vitamine B9, qui permet le bon développement du fœtus durant la grossesse. Et n’oublions pas sa teneur en vitamine C qui permet au fenouil de renforcer notre système immunitaire. Le poivron rouge Le poivron rouge contient de nombreux antioxydants qui luttent contre le vieillissement des cellules, l’apparition de certains cancers et de certaines maladies dégénératives. Il est riche en vitamine C qui renforce notre système immunitaire et qui a un effet protecteur contre l’apparition de certaines maladies dégénératives associées au vieillissement. Le poivron contient des vitamines du groupe B notamment la vitamine B9, qui permet le bon développement du fœtus durant la grossesse. -:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:- Et si vous n’avez pas d’extracteur, pensez à ajouter carotte, fenouil et poivron rouge, finement râpés, dans vos salades variées. Si vous avez déjà lu mon article sur la cuisson, vous comprenez l’intérêt de cette recette qui n’engage que des aliments crus, donc chargés de tous les nutriments cités plus haut. Vous pouvez le retrouver ICI. [...]
16 juillet 2019alimentation / Recettes crues / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – http://vidagogie.com/ A la fin de l’été dernier, je vous avais partagé ma recette de taboulé aux graines de chanvre, que vous pouvez retrouver ICI. Comme promis, je vous propose aujourd’hui de réaliser ce taboulé avec des graines de sarrasin que nous allons faire germer. Tout comme sa cousine aux graines de chanvre, cette recette est naturellement sans gluten. Le sarrasin n’est pas une céréale. C’est le fruit d’une plante de la même famille que l’oseille et la rhubarbe (les polygonacées). Le sarrasin Le sarrasin est riche en protéines (10 à 12 %) qui contiennent tous les acides aminés essentiels. Il contient également, en quantité intéressantes, du fer, magnésium, phosphore, potassium et des vitamines du groupes B. Il contient de nombreuses fibres solubles qui peuvent contribuer à la normalisation des taux sanguins de cholestérol, de glucose et d’insuline. Il est donc particulièrement recommandé pour la prévention et le traitement des maladies cardiovasculaires et du diabète de type 2. D’autres parts, sa richesse en fibres insolubles, quant à elle, aide à maintenir une fonction intestinale optimale. Et cerises sur le taboulé, le sarrasin est une plante mellifère que les abeilles et autres pollinisateurs adorent butiner. Dans cette recette, je vous propose donc de faire germer ces petites graines. En effet, les graines germées sont l’aliment vivant par excellence, qui apporte les éléments vitaux indispensables à notre organisme (vitamines, oligo-éléments, protéines, enzymes…). La germination met en œuvre un certain nombre de processus très intéressants : Les vitamines et les oligo-éléments contenus dans la graine sont multipliésLes protéines sont augmentées (surtout la lysine) et mieux assimilées. Le gluten (si la graine en contient) est transformé en acides aminés libresL’amidon est transformé en sucres simples libresLes enzymes développées par la germination permettent aux graines de s’autodigérer, et dégradent l’acide phytique qu’elles contiennent, rendant ainsi les minéraux assimilablesLa germination développe le pouvoir alcalinisant des graines et permet la détoxification en favorisant l’oxygénation des cellules. Si vous avez déjà lu mon article sur la cuisson, vous comprenez l’intérêt de cette recette qui n’engage que des aliments crus, donc chargés de tous les nutriments cités plus haut. Vous pouvez le retrouver ICI La recette 48 heures à l’avance, je fais germer 1 tasse (125 ml) de graines de sarrasin en procédant ainsi : je les fais tremper toute une nuit,le lendemain, je les rince abondamment et les égoutte,je les laisse dans la passoire posée sur une assiette,je couvre d’un linge, la germination étant plus facile dans l’obscurité,je les rince et les égoutte 2 à 3 fois par jour. Vous allez voir apparaître les petits germes au bout de 2 jours environ (plus rapidement s’il fait très chaud). Vos graines sont prêtes à être utiliser pour la recette. Pour 4 à 6 personnes, je mélange délicatement, dans un grand saladier, les graines de sarrasin germées, 5 à 6 tomates juteuses bien mûres, 1 à 2 d’échalotes, le jus de 1 à 2 citrons, 1 bouquet de persil, 1 bouquet de menthe, 30 ml d’huile d’olives (ou mélange huile d’olives et huile de colza). Les huiles doivent impérativement être vierges et extraites à froid. Je le prépare entre 30 mn et 1 h avant de le déguster afin que tous les arômes se mélangent intimement. Les proportions sont données à titre indicatif. Selon votre goût vous mettrez plus ou moins de citrons ou d’herbes. Personnellement, j’apprécie le taboulé très vert, alors j’insiste sur les herbes et j’ajoute souvent de la ciboulette. Bon appétit ! [...]
8 juillet 2019alimentation / Recettes crues / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Il est des moments où une petite douceur s’impose. Et si en plus, les saveurs épicées de cette petite chose explosent contre vos papilles, alors n’hésitez pas une seule seconde et reprenez-en une deuxième. Pas de scrupules, ces petites boules sont certes sucrées par les dattes, mais vous les consommer avec leurs fibres qui ralentiront l’assimilation de leurs sucre. Très peu d’ingrédients, une réalisation facile et rapide et surtout, une richesse nutritionnelle très intéressante. Jugez plutôt : 1.      Les dattes Elles sont riches en fructose, dextrose, saccharose, maltose. Ces glucides sont d’excellentes sources d’énergie et permettent de lutter efficacement contre l’hypertension artérielle. Elles sont aussi très riches en fibres permettant ainsi une bonne digestion, une élimination facilitée et le maintien d’intestins en bonne santé. Elles contiennent également de nombreux minéraux et oligoéléments (cuivre, zinc, fer, calcium, magnésium, phosphore, potassium) qui permettent de maintenir une meilleure santé cardiovasculaire. Mais également de nombreux acides aminés dont certains utiles pour réduire la pression artérielle ou les douleurs articulaires. Ils contribuent de plus à l’augmentation de la masse musculaire. Les dattes sont riches en antioxydants (caroténoïdes et composés phénoliques) qui aident à lutter contre l’accumulation de graisses dans l’organisme, notamment au niveau des artères. Ces antioxydants ont pour rôles, globalement, de lutter contre le vieillissement cellulaire. 2.      Les amandes Les fruits à coques son riches en nutriments (acides gras insaturés, protéines, vitamines, minéraux), qui améliorent la santé des vaisseaux sanguins et la fonction artérielle, réduisant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires. Les amandes sont également particulièrement riches en magnésium. Leur consommation sera bénéfique si vous souffrez de stress ou de spasmes douloureux, notamment pendant la période prémenstruelle. Elle peut être utile en cas de dépression grâce à son action sur le système nerveux central. Les amandes contiennent de nombreux antioxydants (principalement dans la peau) qui luttent contre le vieillissement des cellules, l’apparition de certains cancers et de certaines maladies dégénératives, comme la maladie de Parkinson. Elles sont aussi très riches en fibres permettant ainsi une bonne digestion, une élimination facilitée et le maintien d’intestins en bonne santé. Riches en minéraux et en oligoéléments, tels que le zinc, les amandes participent à la santé de vos neurones. De nombreuses études ont en effet montré qu’une consommation régulière d’amandes permettait de maintenir de bonnes fonctions cognitives. Enfin, les amandes ont un faible index glycémique, et sont riches en protéines, vitamines du groupe B et E, magnésium, phosphore, acides gras et fibres. Elles sont donc utiles dans la prévention de certaines maladies chroniques comme le diabète en augmentant la sensibilité à l’insuline et peuvent être consommées par les personnes diabétiques (type 2). 3.      Le cacao cru Riche en antioxydants, le cacao contribue à la santé générale de l’organisme en luttant contre le vieillissement cellulaire. Le cacao contient de la théobromine qui va à la fois stimuler le système nerveux central et bloquer nos récepteurs de fatigue. Je le considère donc plus excitant que stimulant. C’est pour cette raison qu’il faudra en user avec modération. Le cacao est également riche en magnésium, vitamine E et D. Si vous avez déjà lu mon article sur la cuisson, vous comprenez l’intérêt de cette recette qui n’engage que des aliments crus, donc chargés de tous les nutriments cités plus haut. Vous pouvez le retrouver ICI 4.      La recette Elle est simplissime et je la dédie à Adrien (ou Hadrien ?) qui a su l’apprécier samedi au bord du Toulourenc. Je mixe (robot lame en S) 2 tasses (2 x 125 ml) d’amandes entières et 1 cuillère à soupe de poudre de cacao cru. Personnellement, je mixe finement, mais vous pouvez le faire plus grossièrement pour un effet croquant sous la dent. J’ajoute 1 tasse (125 ml) de dattes moelleuses dénoyautées, 1 cuillère à soupe d’huile de coco (facultatif) et je mixe à nouveau intimement. J’obtiens une texture un peu désintégrée. Mais elle se compacte en la pressant entre les doigts. Je tasse la préparation dans un petit saladier et je laisse reposer 30 mn au réfrigérateur. Je n’ai plus qu’à former de petites boules en prélevant un peu de la préparation avec une cuillère à café. Je tasse bien entre mes doigts et je finis en roulant entre les paumes des mains (et pas sous les aisselles, cette méthode est réservée aux doubitchous de Sofia !). Je les ai ensuite roulées dans de la poudre de lucuma. Mais vous pouvez les laisser brutes ou bien les rouler dans de la poudre de cacao crue ou de la noix de coco râpée. Cette recette est une base. Amusez-vous. Remplacez les amandes par des noisettes ou des noix. Remplacez le cacao par de la cannelle, de l’huile essentielle de mandarine (diluée dans l’huile de coco liquéfiée). Faites-vous plaisir… suivez vos envies. [...]
24 juin 2019alimentation / Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – http://vidagogie.com/ Canicule ! Le mot est lâché depuis quelques jours dans les différents médias. Je ne vais cependant pas revenir sur les différentes précautions à prendre pour traverser cette période de chaleur intense. Par contre, je voudrais attirer votre attention sur une des préconisations mise en avant, à juste titre : l’hydratation. Pour tout un chacun, s’hydrater, c’est avant tout boire et principalement de l’eau. Mais aujourd’hui, chacun est en droit de se demander quelle eau est la meilleure pour son métabolisme. Les choix de qualité sont en effet restreints. L’eau de ville est polluée par de nombreuses molécules chimiques (médicaments, pesticides, hormones, nanoparticules… la liste est longue) et les eaux de source sont conditionnées en bouteille plastique. Le choix est cornélien et nous restons souvent perplexes devant les alternatives (filtre à charbon, argile, osmose inverse, dynamisation…). C’est oublier un peu vite, que la meilleure eau disponible pour notre organisme est celle contenue dans les végétaux (bio !) que nous consommons crus. Les végétaux contiennent en effet un maximum d’eau de qualité parfaite pour l’hydratation de notre organisme (de 80 à 95 %). Et « cerise sur le gâteau », vous bénéficierez de bonus sous forme de fibres, vitamines, minéraux, oligoéléments, aux vertus régénérantes. Mais attention, ce précieux liquide est en grande partie évaporé à la cuisson. Alors, mon conseil, en période de grande chaleur : consommez des fruits et des légumes biologiques crus, en abondance. Pour vous donner une idée de la richesse des végétaux en EAU, cet or transparent, indispensable à toute vie, voilà une liste des champions dans la discipline de l’hydratation. A consommer crus, vous l’avez compris. Végétal Teneur en eau (%) Concombre 97 Radis 95 Salade 95 Champignons de Paris 94 Tomate 93 Potiron 93 Pastèque 92 Fraise 92 Pomelo 91 Melon 90 Citron 90 Carotte 89 Papaye 89 Pêche 88 Orange 87 Framboise 87 Ananas 86 Abricot 86 Mûre 86 Pomme 86 Prune 85 Myrtille 84 Mangue 82 Raisin 81 Grenade 81 Cerise 81 D’autre part, la consommation de jus de légumes frais nous permet de bénéficier, dans un seul verre, des nutriments contenus dans une grande quantité de légumes. Il faudra alors penser à bien les insaliver, afin de profiter pleinement de leurs bienfaits. Cependant, compte tenu de leur teneur en sucre, les fruits devront être consommés entiers (un jus de fruits, contrairement au fruit entier, augmente la glycémie). Et si la chaleur vous assomme… pensez qu’un… repas de fruit = zéro vaisselle. Et pour rappel, un petit jus vert hydratant à souhait ICI ou bien un taboulé de chanvre rafraichissant LA. Très bel été à vous tous. [...]
29 mai 2019Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Depuis quelques temps, mes articles ont été axés principalement sur l’alimentation et la santé. Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’une activité physique parfaitement adaptée à notre anatomie et à notre physionomie : la marche. Et si vous en avez l’occasion, pratiquez-la en pleine nature (ou dans un parc si vous habitez en ville), au rythme, si possible, d’une demi-heure tous les jours. Et vous allez constater que la marche à de multiples, et parfois ignorés, bienfaits, sans les inconvénients rencontrés dans d’autres activités physiques. La marche protège de l’angoisse, de l’anxiété, de la dépression La marche, comme toute autre activité physique, libère une grande quantité d’endorphine produite par l’hypothalamus. Cette hormone est responsable des sentiments de joie et de calme. Elle réduit le stress et l’anxiété. La marche permet de mieux gérer notre poids La marche, comme tous les efforts en résistance, permet d’augmenter son métabolisme et d’accroître ainsi ses dépenses énergétiques. La marche optimise notre système cardiovasculaire Des études ont démontré que la marche permettait de diminuer la pression artérielle. En effet, le flux sanguin augmente et induit la dilatation des vaisseaux sanguins. La circulation sanguine est améliorée permettant une meilleure oxygénation du corps, notamment dans les zones périphériques. La marche tonifie les muscles de notre bassin et de nos membres inférieurs   La marche renforce nos systèmes articulaires et osseux L’impact du pied avec le sol permet la compression des os de la jambe. Cette stimulation permet une meilleure absorption du calcium. C’est donc un moyen de prévention de l’ostéoporose. La marche améliore la digestion et le transit intestinal En pratiquant la marche, vous stimulez vos muscles abdominaux et intestinaux, facilitant ainsi votre digestion. Vous permettez un bon maintien des organes digestifs et vous favorisez l’évacuation des selles. La marche optimise notre capacité pulmonaire En améliorant les échanges gazeux aux niveaux des poumons et la dilatation des bronches, la marche nous permet une plus grande élimination des toxines ainsi qu’une prévention efficace des inflammations pulmonaires comme la bronchite. La marche augmente les circuits neuronaux Des études ont démontré que l’activité physique augmente les circuits neuronaux, réduisant ainsi les risques de problèmes de mémoire et d’attention. La pratique de la marche permet également à notre cerveau de bonnes stimulations visuelle, tactile, sonore et olfactive. La marche réduit les insomnies et augmente la qualité du sommeil Le manque d’activité physique, en diminuant l’amplitude des rythmes circadiens, augmente les risques de développer des troubles du sommeil. Il a été démontré que la pratique d’une activité physique régulière avait des effets sur le long terme chez des patients souffrant de troubles du sommeil. La marche permet de contrôler sa glycémie Les activités aérobiques d’intensité modérée, comme la marche, permettent une utilisation optimale et une meilleure régulation du glucose. Nos cellules absorbent une plus grande quantité de glucose. De plus, cette amélioration de la réponse à l’insuline peut durer jusqu’à 24 heures après l’effort. J’espère que vous êtes convaincus… si vous pouvez marcher… faites-le ! [...]
15 mai 2019alimentation / Recettes cruesPhoto Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Comme il est difficile de qualifier cette crème cajou/citron. Les adjectifs habituels ne lui rendraient pas hommage. Certes, elle est délicieuse, savoureuse, onctueuse. Mais elle a quelque chose de plus. Suave et languissante décriraient mieux les sensations de douceur infinie et d’abandon bienheureux de ce dessert. Alors, avant de succomber à son charme, faisons un petit tour d’horizon de ces atouts santé. Tout d’abord, les noix de cajou sont riches en : Acides gras monoinsaturés et en phytostérols, bénéfiques au système cardiovasculaire.Magnésium qui participe au développement osseux, à la construction des protéines, aux actions enzymatiques, à la contraction musculaire, à la santé dentaire et au fonctionnement du système immunitaire.Cuivre nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène.Phosphore essentiel à la formation et au maintien de la santé des os et des dents, mais aussi à la croissance et à la régénération tissulaires. Il est également indispensable à l’équilibre acido-basique de notre organisme. Mais leur richesse micronutritionnelle ne s’arrête pas là puisque c’est une source de fer, zinc, manganèse, sélénium, vitamines B1, B2, B5, B6, B9. Quant aux vertus du citron, elles sont bien connues et documentées : Boostent le système immunitaire.Préviennent et ralentissent la progression de nombreux cancers.Diminuent les risques cardiovasculaires.Stimulent la production de bile et l’évacuation des toxines.Participent à la digestion des lipidesOnt une action anti-inflammatoire. N’en jetons plus et intéressons-nous maintenant à la recette, qui, cerise sur le gâteau, est simplicime. En effet, il vous suffira, pour 2 à 3 personnes, de mixer longuement tous les ingrédients au blender jusqu’à obtenir une crème lisse et onctueuse : 180 g de noix de cajou non salées, trempées une nuit (minimum 2 heures) et rincées abondammentle jus d’un citron60 ml d’eau (ou jus de citron pour une saveur plus puissante)2 cuillères à soupe de sirop d’agave10 gouttes d’extrait de vanille liquide (facultatif). Pour un éclatement des saveurs en bouche, je vous conseille de laisser se reposer cette petite merveille au moins 3 heures au réfrigérateur. Régalez-vous ! [...]
25 avril 2019alimentation / Recettes crues / santéphoto Olivier LEFEUVRE https://vidagogie.com Aujourd’hui, je vous propose de fêter le printemps qui bat son plein. Cette belle saison nous offre un plateau de verdures incomparables : pissenlit, mauve, ortie, plantain, fausse roquette. Leurs merveilleuses couleurs vertes nous laissent entrevoir toute la diversité de leurs bienfaits, grâce à leur richesse en chlorophylle. Pour obtenir un jus vert aux subtils reflets d’émeraude, j’ai passé à l’extracteur de jus 2 belles poignées d’épinards, quelques feuilles de pissenlit, ½ concombre, 1 pomme, 1 cm de gingembre frais. Le résultat est une bombe nutritionnelle et détoxifiante à la saveur douce et velouté. L’épinard, par sa richesse en acide oxalique, permet un nettoyage et une régénérescence de nos intestins. Certains me diront que cet acide favorise la formation de calculs rénaux. Ils n’ont pas totalement tort, mais cela n’est vrai que lorsque l’épinard est consommé cuit. Il est d’autre part très riche en vitamine C, en chlorophylle, en acide folique et en fer. Son ami le pissenlit n’est pas dépourvu non plus de qualités nutritionnelles. Il permet une activation de la circulation sanguine en éliminant les déchets métaboliques et les métaux lourds. Son action diurétique permet également l’élimination des toxines par les urines. Il favorise aussi la stimulation de la vésicule biliaire, permettant ainsi une meilleure digestion des graisses. Et sachez enfin qu’il est riche en vitamines A, B, C et K, mais aussi en calcium, fer, sodium, potassium, manganèse, magnésium, iode, sélénium et silice. De plus, il contient de nombreux polyphénols qui préviennent le vieillissement cellulaire. Quant à lui, le concombre est une excellente source de vitamine C et A, de folate, manganèse, molybdène, potassium, silice, et de soufre. Consommez-le avec sa peau qui concentre à elle-seule bons nombres de ces nutriments. Alors, n’hésitez plus à vous régaler de toutes ces verdures bienfaisantes. Et si vous n’avez pas d’extracteur, vous pouvez réaliser de délicieux smoothies en mixant épinards, herbes sauvages et bananes avec une bonne eau de source. Et bien évidemment, encore plus simple, ajoutez épinards et herbes sauvages (tout cru) à vos salades ! A votre santé ! [...]
1 février 2019alimentation / santéPhotographie Olivier LEFEUVRE – https://vidagogie.com Le meilleur des aliments est sans conteste un aliment qui n’a été dénaturé par aucune transformation afin que notre organisme puisse bénéficier pleinement de l’ensemble de ses nutriments. Un aliment inaltéré, notamment par la cuisson, contient tous les macronutriments (glucides, protides, lipides), tous les micronutriments (minéraux, oligo-éléments, vitamines, polyphénols, chlorophylle…) dans leur forme assimilable, ainsi que l’ensemble des enzymes digestifs.Cependant, la cuisson détruit et/ou altère la plupart de ces composants. 1.      Destruction de l’apport nutritionnel Les micronutriments 50°C destruction d’une partie du capital enzymatique 60°C destruction de la vitamine C (la perte commence à 42°C) 72°C destruction de la vitamine B8 95°C destruction de la vitamine B7 96°C destruction de la vitamine B1 97°C destruction de la vitamine B9 100°C les sels minéraux deviennent non assimilables 110°C destruction de toutes les vitamines Les macronutriments Les protéines L’institut Max Planck a démontré que les protéines cuites n’ont que 50 % de biodisponibilité comparées aux protéines crues. De plus, lorsqu’elles sont combinées à des glucides (c’est souvent le cas en cuisine), intervient alors la réaction de Maillard qui provoque une perte de la qualité des protéines ingérées et réduit la quantité d’acides aminés disponibles. Les glucides Le mode de cuisson a une influence sur indice glycémique IG (vitesse à laquelle les glucides que nous ingérons font monter la glycémie). Lors de la cuisson, la structure de l’amidon va se modifier. Plus la cuisson est effectuée à haute température et/ou plus elle est prolongée, plus l’IG augmente. Vous pensez ingérer des sucres lents et ils se transforment en sucres rapides ! Les lipides Tous les lipides ne supportent pas de la même façon la chaleur. Exceptées celles d’olives, de coco et d’arachides, il est important de ne pas cuire les huiles afin qu’elles conservent les mêmes propriétés qu’à cru. Leur cuisson peut entraîner la destruction des antioxydants, l’oxydation des acides gras, la formation d’acides gras Trans et de produits néoformés toxiques (pour certains cancérigènes). Dès 120 °C, les graisses se décomposent en glycérines ainsi qu’en molécules qui n’existent pas à l’état naturel. Les acides gras mutent en goudrons cancérigènes. A plus de 200°C, les graisses engendrent de nouveaux composés chimiques, appelés ECN (Espèce Chimique Nouvelle) très toxiques. Le plus visible est la croûte carbonisée des viandes qui contient des acroléines, substances cancérigènes. Les graisses invisibles des viandes et poissons sont oxydées et se saturent, nécessitant plus d’énergie pour le métabolisme, avec surproduction de cholestérol endogène. Les oléagineux contiennent de la lécithine, un émulsifiant des graisses, favorable à leur digestion. Dans les oléagineux grillés, la lécithine perd ses propriétés émulsifiantes. L’eau Aujourd’hui, chacun est en droit de se demander quelle eau est la meilleure pour son métabolisme. Les choix de qualité sont en effet restreints et nous restons souvent perplexes devant les alternatives. C’est oublier un peu vite, que la meilleure eau disponible pour notre organisme est celle contenue dans les végétaux (bio !) que nous consommons crus. Les végétaux contiennent en effet un maximum d’eau de qualité parfaite pour l’hydratation de notre organisme (de 80 à 95 %) dont une grande partie est évaporée à la cuisson. Nous devons donc alors hydrater notre organisme en buvant de l’eau, souvent de mauvaise qualité. 2.      Création  de substances nocives Nous sommes nombreux à comprendre la nécessité de limiter l’introduction de molécules chimiques dans notre alimentation. La cuisson, elle-même, est un processus chimique qui induit des conséquences pour l’organisme. Le programme HEATOX, financé par la commission européenne en 2003, a étudié les produits toxiques générés par la chaleur. Il a permis d’identifier plus de 800 composés chimiques issus de ces réactions, dont 52 sont potentiellement cancérigènes. Faisons ici un petit aperçu de ces substances. Les furanes Les furanes sont créés à haute température (poêle, friture, grillade, conserve) et sont toxiques pour l’organisme. Ils peuvent provoquer des maladies de la peau, des troubles hépatiques, un affaiblissement du système immunitaire, de l’appareil endocrinien et des fonctions de reproduction. Ils peuvent également avoir des effets sur le développement du système nerveux ainsi que certains cancers. Le JECFA a conclu en février 2010, que le furane est préoccupant pour la santé et que la poursuite des recherches dont il fait l’objet est prioritaire. L’acrylamide L’acrylamide est une substance chimique qui se forme naturellement dans les aliments riches en amidon (pain, pâtes, céréales) au cours des processus de cuisson. Elle apparaît dès 120°C . C’est un composé utilisé industriellement pour la fabrication des plastiques, des cosmétiques et pour le traitement des eaux. Il est considéré comme un toxique dangereux (mutagène, génotoxique et cancérogène). Sa présence dans les aliments cuits est préoccupante car les concentrations sont de l’ordre de 100 à 1000 fois supérieures à celles admises pour son usage dans l’industrie ! C’est sa découverte par une équipe suédoise qui a déclenché la décision de lancer le programme HEATOX en 2003. Les A.G.E Les AGE sont issus de réactions chimiques entre les glucides et les protéines lors de la cuisson (réaction de Maillard). Leurs effets néfastes sur l’organisme ne sont connus que depuis le début des années 2000. Ils sont présents dans presque tous les plats cuisinés et souvent en grandes quantités. A basse température, c’est-à-dire jusqu’à une température équivalente à celle du corps, les composés de glycation obtenus peuvent être démontés par la cellule lorsqu’ils y pénètrent. Aux températures habituelles de cuisson en revanche, ces réactions forment des molécules indémontables qui rigidifient les tissus de l’organisme. Or, des organes comme le cœur, les artères, les yeux ou la peau ont besoin de flexibilité pour fonctionner de façon optimale. La glycation est maintenant reconnue comme étant l’un des principaux facteurs du développement de nombreuses maladies. Les amines hétérocycliques (AHC) Cette substance potentiellement cancérogène apparaît surtout sur les viandes et les poissons grillés longtemps et à haute température (poêle, barbecue). Lors de la cuisson, la créatine contenue dans le muscle réagit aux acides aminés et aux sucres. Ces substances sont cancérogènes et augmentent le risque de maladie cardiovasculaire. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) La cuisson à très haute température (barbecue) produit ce type de substances cancérogènes, mais ces composés se produisent également au four ou à la poêle quand on a laissé brûler un aliment. Ils sont liés à la carbonisation de matières organiques. Comme les AHC, elles sont cancérogènes et augmentent le risque de maladie cardiovasculaire. La carboxyméthyllysine La carboxyméthyllysine est responsable de la création de radicaux libres et de micro-inflammations. Elle est issue d’une réaction entre divers composés (fer, vitamine C, acides gras, sucres) et la lysine (acide aminé essentiel). N’étant que partiellement éliminée dans les urines, une partie s’incorpore à nos tissus. Elle est susceptible d’augmenter les risques de cancer et de maladie cardiovasculaire. 3.      Augmentation de la quantité de pesticides Le Dr William Newsome, du Département canadien de recherche sur les aliments et sur la santé, a relevé un fait inquiétant : les tomates traitées aux fongicides contenaient, après cuisson, de 10 à 90 fois plus d’ETU (composé mutagène et cancérigène issu de la décomposition des fongicides EBDC), que les mêmes tomates crues. 4.      Création de leucocytose La cuisson développe des molécules dont beaucoup n’existent pas à l’état naturel. Notre système digestif n’est pas toujours génétiquement programmé pour dégrader ces molécules. Lorsqu’elles passent la barrière intestinale, le système immunitaire réagit par un afflux de globules blancs dans le sang. C’est la leucocytose digestive, phénomène. considéré comme normal jusqu’à ce qu’un chercheur, Paul Kouchakoff, constate en 1937, qu’il ne se produisait pas suite à l’ingestion d’aliments crus. Cette leucocytose est cependant maîtrisée à partir de 51 % d’aliments crus dans son assiette. Les différents modes de cuisson déclenchent plus ou moins ce phénomène. Nous pouvons donc considérer que les aliments cuits conduisent à une condition d’infection. Le fait d’inaugurer le repas par des crudités temporise l’agression des autres aliments s’ils doivent être cuits. Leucocytose normale : 5 à 7 000 globules blancs Leucocytose après ingestion légumes ou fruits crus : leucocytose normalelégumes cuits à la vapeur douce (VD) : 10 à 12 000 globules blancslégumes cuits à l’autoclave (cocotte mn) : hyper leucocytose 20 000 globules blancscharcuterie, conserves, sucre raffiné, vin, vinaigre : hyper leucocytose légumes crus en début de repas + légumes cuits à la VD : leucocytose normale légumes cuits à la VD + légumes crus en fin de repas : leucocytose modérée légumes crus + légumes cuits à l’autoclave : hyper leucocytos 5.      Baisse d’efficacité du système sensoriel spécifique Une conséquence de la cuisson des aliments a été observée lors une étude de 2011 . Lorsque nous ingérons un aliment, notre organisme l’analyse afin d’apporter une réponse adéquate. Cette analyse commence avant même l’ingestion avec l’odorat, puis à la mise en bouche et se poursuit après la déglutition au fur et à mesure de la digestion. Un mécanisme complexe et précis. Chaque structure moléculaire est traitée spécifiquement, programmée génétiquement. Avec les aliments transformés, la capacité de détecter la teneur en éléments nutritifs en fonction du goût et de l’odorat est limitée. De nombreuses études statistiques ou médicales donnent des résultats contradictoires sur les causes réelles de l’obésité. Aucun lien de causalité n’a pu être établi de manière certaine et indiscutable entre la prise de poids et le niveau de lipides, de glucides ou de protéines dans l’alimentation. Cependant, il semblerait que les personnes obèses ou en surpoids souffrent d’une perte de leurs facultés de contrôle sensoriel, qu’aucun contrôle mental ne peut remplacer. L’ingestion d’aliments bruts, non cuits, nous permet de nous replacer au plus près des conditions dans lesquelles se sont élaborés les mécanismes de régulation alimentaire. La satiété est plus franche et nous découvrons des expressions de la satiété autre que la distension gastrique comme, par exemple, l’affaiblissement des saveurs voire leur changement radical. 6.      Quelles solutions adopter ? Face à ces constats peu réjouissants, que pouvons-nous faire ? Voici quelques préconisations qui vous permettront de minimiser au maximum les dégâts occasionnés par les températures de cuisson habituelles : Consommer, en début de repas, des aliments crus. Si votre système digestif est fragilisé, je vous invite à consommer des jus de légumes frais avant chaque repas Consommer 51 % minimum de crudité au cours de la journée (fruits, légumes, jus de légumes) Effectuer une fausse cuisson en utilisant une marinade au citronCuire à la vapeur douce (sans pression), à l’étouffée à basse température ou au four à moins de 110 °CProscrire les températures de cuisson trop fortes et les modes de cuisson peu respectueux de la vitalité de nos aliments (cocotte-minute, grillade, barbecue, friture, conserve, four au-delà de 110 °C, micro-ondes)Choisir des matériaux qui n’auront pas d’impact néfaste sur votre organisme. Privilégier l’inox 18/10, le verre, la terre non vernissée. Bannir les ustensiles en aluminium, les revêtements antiadhésifsConsommer en priorité des aliments mûrs, de saison, non transformés et le plus locaux possiblesFaites régulièrement des repas de fruits crus. En suivant ces quelques conseils, vous profiterez au mieux des nutriments contenus dans les aliments que vous ingérez et vous diminuerez sensiblement la création de molécules toxiques que votre organisme ne parvient pas toujours à traiter. Votre corps ainsi bien nourri et moins agressé vous dira merci. Comité mixte de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et de l’Organisation mondiale de la santé d’experts des additifs alimentaires van Dongen et al., 2011 : « In highly processed foods, however, the ability to sense nutrient content based on taste seems limited. » (l’éloge du cru – Dominique Guyaux) [...]
6 novembre 2018alimentation / Recettes crues / santéJe vous poste aujourd’hui une petite recette toute simple de guacamole. Je suppose, bien sûr, que vous connaissez tous cette excellente crème à base d’avocat et de jus de citron. J’espère toutefois que la très jolie photo réalisée par mon conjoint Olivier LEFEUVRE, vous donnera envie de mettre ou remettre l’avocat sur votre table. En effet, ses vertus sont très nombreuses et il serait dommage de se passer de ses bienfaits, qui encore une fois dans cette recette, ne sont pas altérés par la cuisson. Jugez plutôt, l’avocat est riche, en autre, en : fibres qui facilitent le transit intestinal acides gras qui activent rapidement le signal de la satiété, d’où un effet coupe-faim acides gras insaturés excellents pour le système cardio-vasculaire phytostérols qui permettent de faire baisser le taux de cholestérol lutéine, caroténoïde indispensable à la vision (prévient la dégénérescence de la rétine) nombreuses vitamines, dont les vitamines C et E aux vertus antioxydantes vitamine K qui impacte positivement la glycémie et fait de l’avocat un aliment conseillé aux diabétiques magnésium, potassium, phosphore, zinc, indispensables à notre métabolisme anti-inflammatoires naturels. Rien de plus simple que de réaliser cette recette pour 2 personnes. Je mixe la chair de 2 avocats, 1 à 2 échalotes, le jus de 2 à 3 citrons, 1 bonne cuillère à soupe d’huile d’olives et 1 pointe de couteau de piment (Cayenne pour un effet tonique, Espelette pour une saveur subtile), jusqu’à l’obtention d’une crème onctueuse. Et comme toujours, je vous invite à effectuer vos propres dosages, en fonction de vos préférences culinaires. Bon appétit ! [...]
2 novembre 2018alimentation / Recettes crues / santéNon, manger cru n’est pas triste et il existe dans la crusine des petites merveilles à découvrir. Les tartelettes crues poire cacao en sont un très bel exemple. Contrairement à leurs traditionnelles petites sœurs cuites, elles ne contiennent ni blé, ni produits laitiers, ni sucre raffiné. Par contre les ingrédients utilisés crus (amande, cacao, poire), n’ayant pas subi les outrages de la cuisson, vous apporteront tous leurs micronutriments (minéraux, oligoéléments, vitamines, enzymes, antioxydants…). Quant  aux bienfaits de la poire, ils sont nombreux. Jugez plutôt, elle contient : des fibres insolubles qui favorisent un bon transit intestinal des fibres solubles qui permettent de retarder l’absorption du glucose et de prévenir les pics de glycémie de la pectine qui régule le taux de cholestérol des antioxydants qui ralentissent le vieillissement cellulaire des minéraux indispensables à notre métabolisme des tanins, qui associés à sa richesse en potassium, permettent l’élimination de l’acide urique des vitamines aux vertus antioxydantes qui diminuent le risque d’accident vasculaire. Pour faire le plein de ces excellents nutriments, je vous conseille de conserver leur peau et donc de choisir des fruits biologiques ! Je ne vous fais pas attendre plus longtemps… Voici la recette de ces petites gourmandises, pour 4 personnes. J’utilise des cercles à pâtisserie de 8 cm de diamètre que je chemise avec du papier cuisson huilé. Je pose mes 4 cercles sur une plaque recouverte de papier cuisson huilé. Je mixe en poudre grossière (dans un robot avec lame en S) 3/8 tasse (90 ml) de poudre de cacao cru, 3/8 tasse (90 ml) d’amandes, 1/4 tasse (60 ml) de sucre de fleur de coco (ou sucre complet) et une pincée de sel gris. J’ajoute ensuite 1/8 tasse (30 ml) d’huile de coco liquéfiée (au bain-marie tempéré) et je mixe à nouveau. Je tasse bien cette pâte au fond des cercles à pâtisserie et je fais patienter au réfrigérateur le temps de préparer la crème à la poire. Je mélange au blender 3 poires, 1/2 cuillère à café d’extrait de vanille et 1/8 tasse (30 ml) de beurre de cacao cru fondu (au bain-marie tempéré). Pour une crème ayant plus de tenue, je double la quantité de beurre de cacao. Je verse cette crème dans les cercles à pâtisserie et je remets au réfrigérateur au minimum 2 heures. Au moment de servir, je démoule les tartelettes et je dispose sur le dessus de fines lamelles de poire (1/4 de poire par tartelette). Et pour une petit touche finale de brillance, je fais couler sur les poires un peu de sirop d’agave (1/2 cuillère à café par tartelette). Il ne vous reste plus qu’à vous régaler. NB : tous les ingrédients sont disponibles à la Biocoop de Vaison La Romaine [...]
26 octobre 2018alimentation / Recettes crues / santéL’été est maintenant bien terminé. Nous pouvons cependant profiter des dernières belles tomates juteuses à souhait et de la menthe si odorante. Je vous propose une recette originale de taboulé. Contrairement à sa copine que tout le monde connaît, elle n’est pas réalisée avec de la semoule de blé, mais avec des graines de chanvre décortiquées.  Il conviendra donc aux personnes intolérantes au gluten. Je vous entends déjà, Oh là du chanvre ! Je tiens à préciser que ces graines ne contiennent pas de THC, substance psychotrope présente dans le cannabis. De plus, elles sont riches en éléments nutritifs indispensables à notre organisme. Elles contiennent notamment : les 8 acides aminés essentiels (ce qui est très rare dans le règne végétal) dont la méthionine et l’arginine qui permettent de diminuer le risque d’accident cardiaque des acides gras essentiels Ω 3 et Ω 6, dans des proportions idéales pour prévenir les maladies cardiovasculaires de l’acide gamma-linolénique (GLA) qui a un effet de régulation hormonale sur la thyroïde et le pancréas et qui réduirait les troubles associés à la ménopause et au syndrome prémenstruel des fibres insolubles qui favorisent un bon transit intestinal des fibres solubles qui permettent de retarder l’absorption du glucose et de prévenir les pics de glycémie de nombreux minéraux (calcium, fer, magnésium, phosphore, potassium, zinc…) de nombreuses vitamines (A, B1, B2, B3, B6, D, E…). Compte tenu de tous ces merveilleux bienfaits, je ne doute pas que vous êtes impatients de connaître la recette de ce fabuleux taboulé. Rien de plus simple. Pour environ 4 personnes, je mélange délicatement, dans un grand saladier, 100 g de graines de chanvre décortiquées, 6 à 7 tomates juteuses bien mûres, 2 à 3 d’échalotes, le jus de 2 à 3 citrons, 1 bouquet de persil, 1 bouquet de menthe, 30 ml d’huile d’olives (ou mélange huile d’olives et huile de colza). Les huiles doivent impérativement être vierges et extraites à froid. Je le prépare entre 30 mn et 1 h avant de le déguster afin que tous les arômes se mélangent intimement. Les proportions sont données à titre indicatif. Selon votre goût vous mettrez plus ou moins de citrons ou d’herbes. Personnellement, j’apprécie le taboulé très vert, alors j’insiste sur les herbes. Il m’arrive également d’ajouter de petites rondelles de radis ou des petits dés de poivrons rouges. Parfois, je remplace les graines de chanvre par des graines de sarrasin germées. Dans un prochain post, je vous indiquerai la méthode pour faire germer vos graines de sarrasin. Et maintenant, régalez-vous. Si vous essayez cette recette, dites-moi si vous l’avez aimée. Nota : vous trouverez les graines de chanvre décortiquées à la Biocoop de Vaison La Romaine. [...]
8 octobre 2018Bien être / santéUne étude de l’université de la Ruhr à Bochum (Allemagne) a été réalisée afin de mesurer les effets de la musique sur des paramètres de santé comme la tension artérielle, la fréquence cardiaque, le taux des lipides sanguins et le taux de cortisol (hormone du stress). Sur un échantillon de 120 personnes : 60 ont été exposées durant 25 minutes à de la musique un tiers écoutait des airs de Wolfgang Amadeus Mozart un tiers écoutait des symphonies de Johann Strauss un tiers écoutait des tubes du groupe suédois ABBA. 60 autres personnes, constituant le groupe témoin, n’ont été exposées à aucune musique. Avant, pendant et après chaque séance, les chercheurs ont mesuré différents paramètres cardiovasculaires et biochimiques chez les participants. Système cardiovasculaire Les résultats obtenus montrent que les personnes exposées à la musique de Mozart et de Johann Strauss Jr ont eu une baisse significative de leur pression artérielle leur fréquence cardiaque leur concentration de cholestérol et de triglycérides dans le sang. Aucun effet notable sur ces paramètres n’a été constaté sur les personnes exposées à la musique du groupe ABBA. Le groupe témoin mis en situation de calme, sans musique, a présenté une baisse nettement moindre de ces paramètres. Système endocrinien Il a été noté que tous les types de musique sont corrélés à une chute du taux sanguin de cortisol (hormone du stress). Elle est cependant plus prononcée chez les hommes, en particulier après l’écoute des musiques de Mozart et de Strauss. Le groupe témoin mis en situation de calme, sans musique, a présenté une baisse modérée du son taux de cortisol.   Je ne peux donc que vous conseiller de vous délecter de quelques morceaux bien choisis !!! https://www.youtube.com/watch?v=X5ZS8jCrnh4 https://www.youtube.com/watch?v=Y4GbcS35zHU https://www.youtube.com/watch?v=Rjzf_cWzlp8  : inoubliable dans le merveilleux film “Out of Africa” https://www.youtube.com/watch?v=Hlt-AfmJxs4   [...]
5 octobre 2018alimentation / Recettes cruesA tous les amoureux inconditionnels de chocolat noir, aromatisé ou pas, je propose une recette de chocolat cru. Pourquoi cru : parce que le cacao cru, n’a pas subi les outrages de la torréfaction. Il garde l’ensemble de ses micronutriments (vitamines, minéraux, oligoéléments) et enzymes digestifs si précieux pour notre organisme. D’autre part, le réaliser soi-même permet de choisir et de doser son édulcorant. La recette est très simple et ne nécessite pas de matériel particulier si ce n’est un moule pour tablette en silicone. Je fais fondre délicatement, au bain-marie, 50 g de beurre de cacao cru. Dès qu’il est fondu, je le sors du bain-marie.  J’ajoute 20 à 40 g de sirop d’agave ou de miel. J’incorpore ensuite, une à une, jusqu’à obtenir la bonne consistance, 6 à 8 cuillères à soupe de poudre de cacao cru. Le mélange obtenu ne doit pas être pâteux et rester coulant. Ensuite, selon mes envies, j’ajoute 2 gouttes d’huile essentielle de menthe ou de mandarine ou un peu de poudre de cannelle… A vous d’être inventifs en fonction de vos goûts. Il ne me reste plus qu’à faire couler cette préparation dans son moule.  Je la laisse ensuite refroidir et durcir au réfrigérateur où je la conserverai. Le plus difficile ensuite pour moi, va consister à en laisser pour le lendemain ! Le cacao est tout de même un stimulant qui contient de la théobromine dont les effets sont proches de ceux de la caféine. Il conviendra de le consommer avec modération, selon la formule consacrée, mais toujours avec délectation. [...]
25 septembre 2018Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE –  https://vidagogie.com Notre dentifrice est-il vraiment inoffensif ? De nombreuses recherches scientifiques démontrent plutôt le contraire. Nous allons essayer de voir pourquoi et je vais vous proposer quelques alternatives. Notre dentifrice contient en effet de nombreuses substances nocives : Le dioxyde de titane Reconnu dangereux par l’INRA, cet additif alimentaire (E171) a été expérimenté sur des rats. Il a induit un affaiblissement de leur système immunitaire. Des études complémentaires ont démontré que lorsque le rat ingère cette substance, cette dernière franchit la barrière intestinale en altérant le système immunitaire. D’autre part, les rongeurs ont présenté des lésions précancéreuses au niveau du colon. Dès 2011, l’association Que Choisir avait alerté sur la possible nocivité de ce produit qui serait, pour certains observateurs, aussi dangereux que l’amiante ! Le fluorure de sodium (fluor) Il a été reconnu comme répressif majeur des fonctions intellectuelles. Plusieurs études scientifiques indépendantes ont montré que le fluorure de sodium provoque, sur le long terme, des troubles mentaux variés rendant les gens dociles et serviles, diminue la longévité et endommage la structure osseuse. Le chimiste Charles Perkins indique que des doses répétées de fluor, en quantité infinitésimale, réduisent les possibilités d’un individu à résister à la domination, en empoisonnant une partie précise de son cerveau. Une étude de l’Université de Toronto a démontré que le fluor change l’architecture de base des os humains. Les premiers symptômes sont la fragilisation des dents et des taches sur l’émail. Hardy Limeback, docteur en biochimie, chef du Département de dentisterie préventive à l’Université de Toronto déclare que les enfants de moins de 3 ans ne devraient jamais utiliser de dentifrice fluoré, ni boire de l’eau fluorée. Des perturbateurs endocriniens butylparaben propylparaben ou p-hydroxybenzoate de propyle sodium propylparaben ou p-hydroxybenzoate de propyle sodique triclosan Leur présence dans nos dentifrices est préoccupante. En effet, un perturbateur endocrinien peut interférer avec le fonctionnement du système hormonal et induire des effets néfastes sur l’organisme d’un individu ou sur celui de ses descendants. Ce système régule un grand nombre de nos comportements et des mécanismes de notre corps (croissance, puberté, température corporelle, métabolisme des graisses, faim et satiété, sommeil, libido, niveau d’insuline, rythme cardiaque…). Le sodium lauryl sulfate Ce composant peut provoquer de nombreuses irritations (aphte, plaie buccale). De plus, il peut contenir des quantités mesurables de 1,4-dioxane, considéré comme potentiellement cancérigène pour l’homme. La diéthanolamine Ce composé est présent dans de nombreux produits moussants. C’est un perturbateur endocrinien connu. Il peut également réagir avec d’autres ingrédients pour former une substance potentiellement cancérigène facilement absorbée par la peau et qui favoriserait les risques de cancer de l’estomac, de l’œsophage, du foie et de la vessie. Je vous l’accorde, tout cela n’est pas très réjouissant. Alors que faire ? Si vous souhaitez acheter votre dentifrice dans le commerce, je ne peux que vous conseiller de bien lire les étiquettes. Sinon, vous pouvez réaliser vous-même votre dentifrice. Voici quelques alternatives que j’utilise en alternance. A l’argile blanche Je dépose 3 cuillères à soupe d’argile blanche surfine dans un petit récipient. J’ajoute une pointe de couteau de sel gris, 2 gouttes d’huile essentielle de tea-tree et 1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée. Ces huiles essentielles sont facultatives, elles ont cependant de belles vertus (antifongique, antibactérienne, cicatrisante, anti-inflammatoire, circulatoire). Je recouvre avec avec 2 cuillères à soupe d’eau. Lorsque l’argile a absorbé l’eau, je mélange intimement. Je conserve cette crème une dizaine de jours. Les cuillères et le récipient ne devront pas être en métal qui interfère avec les propriétés de l’argile. A l’huile de noix de coco Je mélange intimement 3 cuillères à soupe d’huile de noix de coco avec ½ cuillère à café de poudre de curcuma… et c’est tout. Cette pâte ne tachera pas vos dents, mais attention à vos vêtements ! L’eau salée On ne peut pas faire plus simple. Je dissous ½ cuillère à café de sel gris dans ½ verre d’eau et je brosse mes dents avec ce liquide. Dans tous les cas, je rince à l’eau. [...]
10 septembre 2018alimentation / Recettes cruesPhoto Olivier LEFEUVRE – http://vidagogie.com/ La veille, je fais tremper 2 tasses de noix de cajou (≈ 500 ml). Le lendemain, je les mixe au blender (ou au mixeur plongeant) avec ½ tasse d’eau (≈ 125 ml) et 2 cuillères à soupe de miso blanc ou noir, ou 2 gélules de probiotiques ou 2 cuillères à soupe kéfir. J’obtiens alors une crème très onctueuse. Je fais égoutter cette préparation dans une passoire au-dessus d’un saladier, couverte d’un linge, durant 24 heures (48 heures pour un fauxmage plus corsé). A l’issue de ce temps de fermentation, je récupère la préparation et je lui ajoute 2 cuillères à soupe de levure de bière maltée et ¼ cuillère à café de sel au thé fumé (2 mesures de sel gris + 1 mesure de thé fumé broyées ensemble dans un moulin à café ou au pilon) ou du sel gris au goût (attention, avec le miso, la préparation est déjà un peu salée !) Je consomme ce fauxmage ainsi (conservation très longue durée au réfrigérateur si j’ai réussi à ne pas le manger avant !), mais il m’arrive d’y ajouter de l’ail et des fines herbes, ou bien de l’ail et/ou de l’oignon séché en poudre, des champignons séchés en poudre… je laisse parler mon imagination et ma gourmandise. Je réalise aussi des moulages dans de petits cercles à pâtisserie huilés que je place au réfrigérateur. Dès que la préparation est un peu ferme, je les démoule et je les affine (toujours au réfrigérateur) jusqu’à ce qu’ils soient bien fermes et puissent se découper au couteau (1, 2 voire 3 mois…). Vous pouvez également vous servir de ce fauxmage comme base pour réaliser une crème végétale. Vous retrouverez la technique ICI, dans la recette de mon tartare d’algues. Suivez la recette et régalez-vous… [...]
8 septembre 2018alimentation / Bien être / santé  Les grandes vacances viennent de s’achever et nos enfants ont fait leur rentrée. Les jours raccourcissent et l’automne arrive à grands pas. C’est le moment de stimuler leur système immunitaire afin de prévenir les affections hivernales en faisant le plein de vitamines, minéraux, oligo-éléments, mais aussi d’exercices en plein air, de détente et de sommeil réparateur. Quelques conseils pour que nos enfants abordent cette nouvelle année scolaire en pleine possession de leurs facultés physique, mentale et émotionnelle. Faites le plein de fruits et de légumes Les aliments spécifiques à l’être humain (y compris les petits d’hommes) sont les fruits et légumes crus, afin d’obtenir un maximum de vitamines et minéraux nécessaires à l’entretien et à la régénération de notre organisme. Ils devraient représenter au moins 50 % de notre alimentation. Choisissez-les à maturité, de saison et de préférence locaux et biologiques. Les végétaux exotiques permettront cependant d’apporter de la diversité. Et n’oubliez pas les bonnes graisses végétales : avocat, olive, noix de coco, amande et noix diverses, huile d’olive et de colza (toujours de première pression à froid : les huiles raffinées sont antiphysiologiques). Les amandes, noix et autres fruits à coque devront être trempés une nuit et bien rincés pour éliminer l’acide phytique qu’ils contiennent et qui empêche la bonne assimilation des minéraux. Ajoutez également des fruits séchés (abricot, raisin, datte, figue…) excellents pour le système immunitaire et qui comblent les envies de sucre. Choisissez des protéines de qualité Beaucoup de parents se focalisent sur l’apport en protéines. Les recommandations de l’OMS pour les enfants sont de 0,8 à 0,9 g de protéines par kg corporel et par jour, En France, un enfant en consomme en moyenne 2 g, voire plus ! Rappelons que le lait maternel ne contient que 1% de protéines soit 3,5 fois moins que le lait de vache. Bannissez le lait de vache qui n’est pas adapté à l’être humain (il a pour objectif de faire prendre plus de 130 kg au veau en l’espace de 6 mois !). Différentes études scientifiques ont mis en évidence des liens de cause à effet entre la consommation de lait de vache et le diabète de type 1. Et une étude de l’université médicale de Harvard a conclu que la consommation de lait n’avait aucune incidence pour diminuer le risque de fractures. Privilégiez le lait d’amandes, de noisettes ou de noix de coco. Ils peuvent être facilement réalisés à la maison (recette à venir dans un prochain post). De leur côté, les fromages de chèvre et de brebis sont mieux tolérés par l’organisme et contiennent moins d’antibiotiques. Et vous pouvez confectionner de délicieux fromages végétaux (recette à venir dans un prochain post). Limitez la consommation de viande rouge et de charcuterie. Plusieurs études démontrent que la consommation de viande rouge et de charcuterie augmente les risques de cancer (colon, œsophage, foie, pancréas et poumon) et ceux de maladies cardiovasculaires. Evitez également le saumon surchargé en métaux lourds, même celui d’élevages biologiques. Privilégiez les petits poissons gras (sardine, anchois, harengs, rougets) riches en oméga 3 qui favorisent les capacités cognitives et l’équilibre émotionnel. L’œuf est également une très bonne source de protéines. Préparez-les peu cuits (coque ou mollet). Adoptez généreusement les protéines végétales (chanvre, quinoa, fruits à coque, ortie contiennent l’ensemble des acides aminés essentiels à l’organisme). Quant à elles, les graines germées sont 20 fois plus riches en protéines et 4 fois plus en fer que dans la viande rouge ! Une cuillère à soupe de graines germées par jour est suffisante. De plus, les enfants trouveront très amusant de faire germer leurs graines. Alors investissez dans un germoir et suivez le mode d’emploi avec eux. Ajoutez également à leur menu des algues qui sont extrêmement riches en protéines, vitamines, minéraux oligo-éléments et chlorophylle. Vous pouvez utiliser facilement des mélanges d’algues en paillettes (salade du pêcheur) à saupoudrer sur les salades ou à incorporer aux potages et jus de légumes. Vous pouvez aussi réaliser de délicieux tartares d’algues (recette à venir dans un prochain post). Limitez les sucres raffinés Seuls les sucres des fruits et des légumes sont indispensables à notre organisme. Ils apportent des glucides diffusés progressivement dans le sang au fur et à mesure des besoins, grâce notamment à un apport important de fibres. Quant au sucre raffiné, à long terme, sa consommation favorise de nombreuses maladies (obésité, caries, diabète…). Il intervient également dans les troubles d’hyperactivité. De plus, il a été démontré par plusieurs études que cette substance est plus addictive que la cocaïne ! Limitez donc au maximum bonbons, gâteaux, biscuits, glaces, sodas, céréales du petit-déjeuner, qui en contiennent de grandes quantités. Et de façon générale, tous les aliments préparés industriellement (y compris les plats salés !). Sachez également que les céréales raffinées et/ou cuites se comportent dans notre organisme comme le sucre blanc. Elles ne doivent pas faire partie de l’alimentation quotidienne mais être considérées comme un « aliment plaisir » et être consommées occasionnellement. Préparez des goûters sains Faîtes la part belles aux fruits pour le goûter de vos enfants. Des fruits frais à la croque ou en jolies salades multicolores. Quelques fruits séchés (dattes, figues, abricots, raisins, baies de goji) et fruits à coques (amandes, noisettes, cajou). S’il n’y a pas de biscuits ou autres gourmandises, vos enfants sur jetteront sur les fruits. C’est aussi une question d’habitude. Et pour éviter toute frustration, confectionnez à l’occasion des gâteaux maison à base de farine de sarrasin, amande ou quinoa. Utilisez du sucre complet ou mieux du rapadura et de l’huile d’olive à la place du beurre. Fuyez les boissons du commerce trop riches en sucre et les jus de fruits (même faits maison). En effet, l’élimination des fibres augmente l’indice glycémique des fruits qui se comportent comme du sucre raffiné. Préparez des infusions (mélisse, menthe, hibiscus…) que vous pouvez servir froides et/ou légèrement édulcorées avec du miel. Pensez également aux hydrolats (menthe, fleur d’oranger, lavande…) en ajoutant quelques gouttes dans un verre d’eau… un vrai régal. Aidez vos enfants à déstresser Nos enfants sont confrontés à de longues journées scolaires épuisantes tant du point de vue physique, que mental ou émotionnel. A leur retour à la maison, vous pouvez les aidez utilement en les accompagnants vers la décompression. Pratiquez avec eux la respiration consciente, en position assise ou couchée. Prenez ensemble quelques respirations profondes. Inspirez profondément en gonflant le ventre. Expirez en expulsant tout l’air des poumons en dégonflant le ventre. Vous pouvez placer une main sur votre ventre pour mieux le ressentir. Visualisez l’air frais qui entre dans votre corps, puis l’air plus chaud qui en ressort. Cette technique leur apportera : un meilleur contrôle de leurs émotions (peur, colère, anxiété…) une  relaxation totale un fonctionnement optimal de leur esprit une meilleure évacuation des toxines une amélioration de leur confiance en eux la régulation de leur rythme cardiaque. Et vous bénéficierez également de tous ces bienfaits. Contrôlez l’accès aux écrans Bannissez les écrans en fin de journée. En effet, l’exposition aux téléviseur, ordinateur, portable, tablette, provoque l’excitation du système nerveux et empêche l’endormissement. D’autre part, l’Académie de médecine de pédiatrie a constaté que le temps passé sur les écrans par les enfants limitait le temps consacré aux autres activités qui participent à leur construction physique et mentale (jouer, étudier, discuter ou dormir).  L’institution souligne que le fait d’avoir une télévision dans sa chambre et/ou d’avoir une activité sédentaire devant un écran plus de deux heures par jour a une incidence directe sur le surpoids et l’obésité. De nombreuses études montrent que l’utilisation immodérée du numérique affecte négativement résultats scolaires, langage, concentration, goût de l’effort et capacité de récompense différée (indicateur de la future réussite scolaire et/ou professionnelle). En chassant l’ennui de la vie des enfants, les écrans altèrent aussi le développement de leurs capacités créatives. Enfin, d’autres études ont démontré la nocivité de l’utilisation des écrans pour les yeux. Ces résultats confirment les craintes des professionnels de santé de la petite enfance, qui, depuis quelques années, dénoncent une altération du développement moteur et mental des jeunes enfants trop exposés. Je ne peux que vous recommander de faire découvrir (ou redécouvrir) à vos enfants les joies innombrables de la lecture. En fin de journée, elle les accompagnera en douceur vers un sommeil réparateur. Pensez à les inscrire à la plus proche bibliothèque.   En conclusion, faites de votre mieux : le « métier » de parents étant certainement l’un des plus complexes au monde ! [...]
29 août 2018Bien être / santéC’est quoi ? La Cohérence Cardiaque est un état d’équilibre physiologique, physique, mental et émotionnel. Cet état n’est pas inné, mais peut être obtenu par des pratiques simples. Pour quels bienfaits ? Effets physiologiques Réduction du taux de cortisol (l’hormone du stress) Augmentation du taux de DHEA (l’hormone de jeunesse) Synchronisation des 2 hémisphères cérébraux Réduction du taux de cholestérol Réduction de l’hypertension Augmentation de la profondeur respiratoire Diminution de la fréquence respiratoire Renforcement du système immunitaire Régulation de l’insuline Régulation du poids Augmentation de l’énergie Augmentation des ondes cérébrales alpha Effets psychiques Rééquilibrage du système nerveux autonome Diminution du stress et meilleure récupération Réduction de l’inquiétude, de l’anxiété Amélioration de la maîtrise émotionnelle Amélioration de la capacité d’écoute Amélioration du lâcher prise Effets cognitifs Augmentation des capacités intellectuelles et créatrices Amélioration de la prise de décision (clarté mentale) Comment pratiquer ? Pour entrer en état de cohérence cardiaque, une méthode simple consiste à pratiquer régulièrement et 3 fois par jour, l’exercice respiratoire suivant : En position assise, le dos droit Dans un environnement calme Tourner l’attention vers soi Inspirer par le nez pendant 5 secondes Expirer par la bouche pendant 5 secondes Recommencer ainsi pendant 5 minutes (2 à 3 mn auront déjà des effets bénéfiques). Dans un premier temps, la pratique peut ne pas être aisée. Il ne s’agit pas de test de capacité respiratoire. Vous ne devez pas vous forcer à emplir complètement vos poumons ni à les vider complètement. Inspirez et expirez tout doucement (avec le ventre qui se gonfle à l’inspiration et se dégonfle à l’expiration), très progressivement, sans chercher à atteindre une quelconque performance. Afin de vous aider dans votre pratique, des vidéos sont disponibles sur le Web. Ci-dessous le lien vers celle qui a ma préférence. https://www.youtube.com/watch?v=bM3mWlq4M8E Afin d’obtenir des effets durables, il est conseillé de pratiquer très régulièrement (tous les jours, 3 fois par jour). La répétition de cet exercice sur le long terme est d’une extrême importance si vous voulez installer des effets dans le temps. Les premiers bienfaits seront visibles dès la première semaine. Mais c’est après quelques mois que vous en apprécierez tous les bénéfices. Alors ne vous découragez pas ! Quand pratiquer ? Comme nous l’avons vu précédemment, il est conseillé de pratiquer 3 fois par jour. Les effets durant entre 3 et 6 heures, cela permet de couvrir l’ensemble de la journée. Personnellement, je pratique le matin à jeun, avant le repas de midi et dans l’après-midi. J’ai en effet remarqué que j’avais quelques difficultés après les repas. Ma bouche s’emplissant de salive, j’avais un besoin irrépressible de déglutir. Vous pouvez également pratiquer à tout moment de la journée si vous en éprouvez le besoin, par exemple dans une situation de stress pour revenir au calme rapidement ou avant une situation difficile. Existe-t-il des contre-indications ? La pratique n’a pas de contre-indication particulière. Cependant, en cas de troubles sérieux du rythme cardiaque, je vous recommande de consulter un médecin ou un cardiologue. D’autre part, si cette pratique aide à trouver un équilibre physique, psychique et émotionnel, ce n’est pas un « couteau suisse » ! Si votre environnement, vos conditions de vie ne vous conviennent pas, la pratique ne les changera pas. Au mieux, elle vous aidera à prendre les bonnes décisions pour les faire évoluer positivement. Encore une technique simple et entièrement gratuite qui pourrait bien vous apporter un immense bien-être. Alors, bonne pratique… [...]
13 août 2018Bien être / santéPhoto Olivier LEFEUVRE –  https://vidagogie.com C’est quoi ? C’est une pratique qui consiste à brosser en douceur l’ensemble de son corps sur peau sèche, depuis les extrémités (mains, pieds) vers les ganglions lymphatiques (sous les clavicules, aisselles, intérieur des coudes, aines, arrières des genoux). Rappelons ici que le système lymphatique (contrairement au système sanguin), ne contient pas de pompe et a donc besoin d’être stimulé pour faire circuler la lymphe. Cette pratique permet de nettoyer la peau sans enlever la couche protectrice, sans utiliser de produits détergents type savon ou gel douche (sauf pour les parties intimes). Elle fait partie des gestes d’hygiène de vie quotidienne essentiels pour accompagner notre organisme sur le chemin de la santé. Pour quels bienfaits ? Elimination des peaux mortes Nettoyage des pores de la peau (le corps élimine plus de 450 gr de déchets par jour à travers les pores) Elimination rapide des toxines du corps (la peau est le plus grand organe d’élimination de notre organisme) Elimination de la cellulite Stimulation du système lymphatique (qui évacue 75 % de nos déchets cellulaires) Stimulation de la circulation sanguine Renforcement du système immunitaire Tonification musculaire Facilitation digestive Accroissement du renouvellement cellulaire Comment pratiquer ? De nombreuses vidéos sont disponibles sur le Net. J’en ai sélectionné deux qui vous permettront d’adopter une bonne pratique : https://www.youtube.com/watch?v=8XjPcjcBmPM https://www.youtube.com/watch?v=qNPQlpoO52A Quand pratiquer ? Le matin, le brossage permet un bon réveil en apportant énergie et tonus Le soir, le brossage permet de se détendre et donc de se préparer au sommeil Vous pouvez les deux pour une efficacité optimale Existe-t-il des contre-indications ? Eviter les zones sensibles : éruptions cutanées, plaies, coupures, infections, blessures, varices, coups de soleil, tumeurs. Quelle brosse utiliser ? Je vous conseille d’utiliser une brosse à poils naturels pas trop rigides, fermes mais flexibles. Vous la trouverez dans les magasins spécialisés, en ligne ou dans les magasins bio. Il existe également des brosses plus douces pour le visage. Comment entretenir sa brosse ? Procédez au nettoyage de votre brosse, une fois par semaine, avec une brosse à dent ou à cheveux (uniquement dédiée à cet usage). Lavez votre brosse tous les 2 à 3 mois avec de l’eau additionnée de savon ou de bicarbonate de soude, rincez-là et laissez-la sécher à l’air libre. Le brossage à sec, c’est simple, facile, peu contraignant, peu cher, pour un bénéfice extraordinaire. Adoptez-le, votre corps et votre esprit vous diront merci ! [...]

J’ai créé ce site afin de vous accompagner vers le chemin de l’équilibre et du bien-être. Je partage avec vous des informations qui vous guideront vers le sentier de l’éveil à une parfaite santé du corps et de l’esprit.

Naturopathe et iridologue, diplômée de l’école « J’aime la nature » d’Yssingeaux, je suis à votre service pour vous écouter, vous conseiller et vous guider dans le but d’optimiser votre capital santé. Je vous accompagne, mais le seul véritable acteur, c’est vous. Votre implication est la clé de la réussite.

Si vous souhaitez faire un bilan personnel et être accompagné dans cette voie, je vous propose de me contacter pour la mise en place d’un suivi personnalisé.

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